Le congé de proche aidant pour vous ou vos salariés
Quand on fait face à la perte d’autonomie ou au handicap d’un proche, il est souvent compliqué de lui apporter notre soutien, tout en continuant une activité salariée à plein temps. Pour essayer d’alléger cette charge, il existe le congé du proche aidant. Découvrons ensemble ses modalités.
Qu’est-ce que le congé du proche aidant ?
Face à la perte d’autonomie d’un proche, de nombreux travailleurs sont obligés de solliciter un congé pour apporter le soutien nécessaire à cette personne face à cette perte d’autonomie. Ils peuvent dès lors, sous conditions, bénéficier d’un congé de proche aidant.
Qui peut bénéficier du congé du proche aidant ?
Pour en bénéficier il faut :
- Travailler depuis 1 an minimum pour l’entreprise
- Avoir un proche en situation de handicap (au moins 80% d’incapacité) ou de perte d’autonomie : que votre proche vive à votre domicile où en établissement spécialisé n’influe pas sur la possibilité de prendre un congé.
Combien de temps mon salarié peut-il s’absenter ?
Sauf convention collective contraire, le congé du proche aidant est de 3 mois maximum, renouvelables jusqu’à 1 an au total au cours de la carrière de votre salarié.
Mon salarié peut-il s’absenter à tout moment dans le cadre de son congé de proche aidant ?
Votre salarié devra obligatoirement vous notifier de son absence au moins 1 mois à l’avance (sauf en cas d’urgence). Dans ces conditions vous ne pouvez lui refuser son congé. Votre salarié peut également solliciter une période d’activité à temps partiel. Vous êtes cependant en droit de refuser.
Qu’en est-il de la rémunération de mon employé ?
Pendant son congé de proche aidant, vous n’êtes pas dans l’obligation de verser une rémunération à votre employé, celui-ci ne travaillant pas pour vous. En revanche, à l’issue de son congé il devra retrouver son poste ou un poste équivalent avec le même niveau de salaire.
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